Mers et océans tempérés\des hémisphères nord et sud
Taille
3 à 7 mètres à l’âge adulte
Poids
1 à 3 tonnes
Couleur de la peau
Ventre : blanc
Reste du corps : bleu vert, gris\ou marron selon les régions
Durée de vie
30 à 40 ans
Prédateur
LΓÇÖhomme
Population
En voie de disparition
À toi de constituer la carte d’identité du requin.
Le nom officiel du grand requin blanc est Carcharodon carcharias. Pas facile à porter comme nom ! Peut-être as-tu aussi entendu parler de great white shark. C’est toujours lui, mais en anglais.
Non, les requins ne sont pas des mammifères, mais des poissons. Le grand requin blanc appartient à l’ordre des Lamniformes et à la famille des Lamnidés.
Bien qu’on trouve le requin blanc dans toutes les mers du globe, il affectionne particulièrement les côtes d’Australie, d’Afrique du Sud et de Californie. Mais il arrive qu’on en trouve en Méditerranée. En général, il préfère nager dans les eaux peu profondes.
À la naissance, le grand requin blanc mesure 1,50 mètres. Et à l’âge adulte, deux à quatre fois plus.
Le requin blanc est aussi lourd quΓÇÖune grosse voiture. On ne peut pas dire que ce soit un poids plume !
Le ventre et le museau sont blancs chez le requin blanc. Le reste de son corps est plutôt marron foncé près de chez nous et gris en Afrique du Sud, en Australie et en Floride. C’est un camouflage parfait ! Vu de dessous, son ventre blanc se confond avec la lumière qui se reflète dans l’eau, vu de dessus, son dos gris est presque invisible lorsqu’il attend ses proies tapi au fond de l’eau.
Bien qu’il n’y ait pas eu d’études sérieuses sur le sujet, on suppose que la longévité du grand requin blanc est de 30 à 40 ans. Pas mal, non ?
Le seul prédateur du grand requin blanc est l’homme. Il est pêché pour être mangé, mais aussi pour fabriquer des engrais avec sa chair ou des médicaments avec ses ailerons, sa peau, ses dents et ses cartilages. Parfois même, il est tué pour qu’un collectionneur puisse exposer ses mâchoires.
On ne connaît pas exactement le nombre de requins blancs qui nagent dans les mers du monde. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y en a 80 % de moins qu’il y a quinze ans. Pêche industrielle, pêche sportive, braconnage et pollution font de lui une espèce menacée.
Ce serait dommage qu’il disparaisse, je commençais juste à m’habituer à cette brave bête. Pas toi ?